Bonjour à toutes et à tous,
Vous trouverez ci-dessous l’intégralité du Conseil Communal d’avril en vidéo.
Avant d’aller plus loin, nous voudrions apporter quelques précisions techniques. Depuis le début du mandat, nous sommes soucieux que la population puisse avoir un compte rendu étoffé des débats au Conseil Communal.
Peine perdue : les prescrits légaux n’imposent que des comptes-rendus décisionnels et les autorités communales, comme annoncé lors de la campagne électorale, ne semblent pas trouver cet accès prioritaire.
Sans quoi elles auraient mobilisé les moyens humains ou financiers pour ce faire. Transparence, qu’ils disaient…
Qu’à cela ne tienne, vous nous connaissez, on n’a pas lâché l’affaire.
Cette fois-ci, un ami nous a prêté une caméra 360°. C’est donc comme si vous étiez assis au milieu des conseiller·e·s.
Par contre, le cadreur qui a retravaillé les images nous demande avec insistance de ne pas voir une quelconque volonté politico-subliminale dans le choix des cadrages ; il découvre tant bien que mal le programme informatique de cadrage et la machine a un peu tendance à décider par elle-même. (toute aide est la bienvenue)
N’y voyez pas malice politique (contrairement aux fausses notes au pipeau, mais ça il ne faut pas le dire). Les prochains enregistrements se focaliseront sur la personne qui prend la parole.
Notez également que les sous-titres sont disponibles, permettant un compte rendu analytique complet (moyennant une relecture quand même) à faible coût (appel du pied fort peu subtil mais qui sait…)
Un Conseil extra-ordinaire à plus d’un titre
Ce Conseil a été extraordinaire à plus d’un titre.
Vous y découvrirez l’art d’éluder ou même tout simplement de ne pas répondre aux questions (à nous de ne plus lâcher l’os la prochaine fois), les procès d’intention, les mélanges de genre, les petits commentaires acerbes presque innocents, etc.
La communication politique est tout un art et d’aucuns (lol) le manient avec brio, reconnaissons-le.
Focalisons-nous sur le fond
Nous avions eu droit à un Conseil Communal extraordinaire, sans débat entre conseillers, à propos du dossier des Carrières, qui, pour rappel, comporte deux volets :
- un pour la Région (les extensions),
- un pour le Conseil Communal (tout ce qui concerne les ouvertures, fermetures et modifications de voiries).
Bien qu’ordinaire, cette dernière édition fut pourtant extra-ordinaire.
Depuis bien avant la campagne électorale, même sans avoir eu en main les études d’incidences, la majorité actuelle n’a eu de cesse de dire qu’elle était pour l’extension, que la disparition de la Drève était inéluctable et qu’une route de remplacement est indispensable.
Posture politique qui peut s’entendre mais qui doit être validée par des études sérieuses, ce qui n’a pas été le cas.
La majorité semble avoir entendu les craintes des riverains et peut-être même de la population plus éloignée du projet (qui sera aussi impactée, mais à d’autres niveaux comme nous l’expliquions précédemment).
Il nous a été proposé de voter positivement le refus de tout ce qui concerne la voirie dans ce dossier.
Le porte-parole de la majorité, comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous, a commencé les débats en précisant qu’ils étaient pour l’extension de la carrière, pour une route de remplacement (ce qui présuppose l’acceptation de la disparition de la Drève) afin d’éviter l’engorgement du centre du village.
Pourtant, le vote proposé (et validé à l’unanimité, nous y reviendrons) stipule le refus de la disparition de la Drève et des nombreux chemins et sentiers qui auraient pu être engloutis par le projet.
Même si juridiquement parlant le dossier comporte deux volets, ils sont indissociables : refuser la disparition de la Drève, c’est de fait refuser l’extension de la Carrière (il y a peu de chances qu’ils creusent sous la Drève).
Les deux groupes d’opposition (car c’est bien dans ce rôle-là que nous sommes cantonnés) ont également voté pour ce refus (vous nous suivez toujours ?) non sans émettre deux nuances d’importance :
- l’insécurité juridique de la décision,
- la mise en doute du postulat de départ qui prétend, sans que cela ait été étudié, qu’une route de remplacement est indispensable.
(Si on nous avait prouvé que c’était le cas, nous l’aurions soutenue sans perdre de vue le cadre de vie des riverains.)
Un revirement qui soulève de nombreuses questions
De nombreuses questions se posent autour de ce revirement :
- Suffira-t-il au demandeur de répondre aux exigences communales pour que le vote de la majorité soit différent ?
- Combien de fois le demandeur peut-il introduire une demande du même type ?
- Un autre niveau de pouvoir pourrait-il casser la décision du Conseil Communal et de ce fait donner un blanc-seing au demandeur sans que la Commune ait encore quelque chose à y dire ?
- etc, etc
Beaucoup de questions, dont certaines posées lors du Conseil, qui nous font dire qu’on risque fort de réentendre parler de ce dossier dans les prochains mois.
Retrouvez directement les différentes interventions de Rebecq Autrement lors de ce Conseil.
(Ces interventions ont bien entendu été rédigées de manière collective)
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- Contestation du refus des points d’actualité déposés par nos soins
- Questions par Etienne autour de la proposition de vote contre la route de remplacement et la suppressions des voiries
- Répliques par Etienne par rapport aux différentes prises de position de la majorité sur ce dossier.
- Question par Sybille à propos de la sécurité bactérienne des unités d’humidification de l’air pour le centre administratif de Rebecq