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Favoriser un cadre de vie sain et durable pour tous
La protection de l’environnement est devenue un enjeu majeur pour la qualité et les conditions de vie de chacun d’entre nous.
Les dégradations environnementales telles que la pollution de l’air, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources naturelles ou encore la perte de biodiversité ont, en effet, un coût pour la collectivité et impactent directement notre santé et notre pouvoir d’achat (p.ex. hausse des prix de l’alimentation, coût de l’énergie, tensions sociales, maladies liées à la pollution de l’air, coût des inondations, pathologies liées aux vagues de chaleur,…).
Pour agir en faveur d’un environnement sain et durable pour tous, Rebecq-Autrement propose les principes et mesures suivantes
- Évaluer chaque décision (politique) en termes d’impact environnemental aussi bien que de budget, de santé humaine et d’équité sociale pour favoriser un développement durable de la commune.
- Valoriser et développer les missions d’éco-conseil de la commune pour sensibiliser et conseiller la population et les entreprises sur la mise en œuvre de pratiques écologiques et durables.
- Réaliser un plan de dé-bétonisation. Réduire les surfaces minérales étanches dans les espaces urbanisés et les végétaliser pour améliorer le cadre de vie, rendre la commune plus résiliente face au changement climatique, améliorer la gestion des eaux pluviales, lutter contre les îlots de chaleur, climatiser la localité ou encore augmenter la biodiversité.
- Planter 1 000 arbres/arbustes par an en espace public et privé via les actions de la semaine de l’arbre et pour développer le maillage vert sur le territoire.
- Lutter contre les espèces invasives qui dégradent la biodiversité et les écosystèmes (p.ex. renouée du japon, berce du Caucase, frelon asiatique,…). Identifier les sites problématiques. Former le personnel communal à la gestion des plantes exotiques envahissantes.
- Inscrire la Vallée des Oiseaux en Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB) pour garantir la protection de cet espace naturel précieux et de sa biodiversité unique tout en y préservant des activités humaines respectueuses de l’environnement.
- Adhérer à la Convention des Maires pour aider Rebecq à atteindre des objectifs plus ambitieux en matière de réduction des émissions de CO2 et de transition énergétique grâce notamment aux différentes aides européennes ou logistique que cette adhésion permet.
- Mettre en place un service d’agents constatateurs pour mieux prévenir et sanctionner les infractions environnementales et autres désordres publics.
- Étudier avec les agriculteurs locaux la possibilité d’utiliser le miscanthus comme source d’énergie renouvelable. Affiner une étude de faisabilité pour soutenir la culture de cette plante polyvalente et écologique et favoriser son application dans un projet-pilote de transition énergétique (p.ex. comme biocombustible dans une installation de chauffage centralisé de bâtiments communaux).
- Favoriser l’installation de nichoirs et abris pour la faune sauvage. Outre la plantation de plantes adaptées et un entretien adéquat des espaces verts, mettre en place des initiatives pour entretenir et augmenter le nombre d’abris artificiels pour la faune (nichoirs et cavités pour oiseaux, gites pour chauve-souris, abris pour hérissons,…) et leur entretien régulier
- Rejoindre l’alliance pour la consigne pour inciter la population à rapporter ses emballages de boissons, comme les bouteilles en plastique et les canettes, et aider à diminuer les déchets sauvages et à améliorer le recyclage.
- Mener des actions de limitation volontaire de vitesse. Inviter les conducteurs à réduire leur vitesse pour sensibiliser aussi bien à l’aspect économique qu’à l’impact environnemental, sonore et de sécurité routière des vitesses excessives de circulation.
- Mettre en œuvre une gestion différenciée des espaces publics qui adapte le mode d’entretien aux caractéristiques et fonctions de chaque espace vert et qui opte pour des espèces vivaces, indigènes et mellifères, plutôt que des bulbes et plantes annuelles cultivées en serres chauffées dans les compositions floristiques.
- Améliorer les connexions entre les espaces naturels (maillage vert et bleu) sur les structures du paysage, mais aussi dans les jardins privatifs. Limiter les abattages d’arbres et exiger des replantations en cas d’abattage. Sensibiliser le public à la biodiversité des jardins en collaboration avec les associations, par exemple en organisant des visites-conseils (cf. réseau nature de Natagora). Organiser des promenades-découverte du maillage vert et bleu par des guides nature locaux formés. Intégrer un prix spécial « biodiversité » au concours Fleurir Rebecq. Autoriser, au cas par cas, la destruction des constructions parasites établies dans les espaces de cours et les jardins, etc.
- Durabiliser les événements organisés sur le territoire communal pour réduire leur empreinte écologique. *Demander aux* Inciter les organisateurs à mettre en place des pratiques durables dans l’organisation des évènements comme des systèmes de tri pour les déchets recyclables, compostables et non recyclables, l’utilisation de vaisselle et décorations réutilisables, l’emploi de toilettes sèches,…
- Introduire les langes lavables dans les milieux d’accueil (crèches). Établir une planification et une sensibilisation avec les parties prenantes : commune, parents et établissements. Organiser des ateliers pour se familiariser avec la pratique, étudier un service de lavage via la buanderie de home du CPAS.
- Poursuivre la prévention et la lutte contre les inondations en définissant une stratégie locale et supra locale qui contribue à l’effort collectif de la gestion de l’eau dans le bassin de la Senne. S’appuyer sur une approche territoriale et intégrée de la gestion de l’eau (mesures environnementales, d’aménagement du territoire, infrastructurelles). Intégrer la problématique du ruissellement. Collaborer avec tous les partenaires. Améliorer la collaboration et renforcer les synergies avec le Contrat de Rivière Senne. Réévaluer périodiquement les mesures urgentes en cas d’alertes de crues et pour la gestion de crise en cas de catastrophe.