AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE – URBANISME

L’aménagement du territoire joue un rôle déterminant dans la qualité de notre cadre de vie et notre bien-être.

Il intervient dans de nombreux domaines comme l’utilisation des sols (zones d’habitat, d’industries, agricoles,…), l’organisation des infrastructures de mobilités, la création d’espaces verts, l’urbanisme ou encore la valorisation des paysages et des espaces publics.

Pour promouvoir une utilisation optimale du sol et un développement équilibré et durable du territoire, Rebecq-Autrement propose les principes et mesures suivantes

• Aménager le territoire de manière plus équilibrée entre les différents villages. Programmer des interventions urbanistiques, de travaux publics, de mobilité, d’environnement, de développement commercial,…, dans toutes les zones du territoire communal.
• Éviter l’artificialisation des sols et l’étalement des zones bâties dans la campagne pour maintenir le caractère rural des villages.
• Gérer le territoire en intégrant le principe de précaution pour prendre en compte les incertitudes environnementales et les impacts potentiels des projets d’aménagement sur la santé humaine.
• Veiller à l’imposition de charges d’urbanisme (une contribution, financière ou autre) aux promoteurs de grands projets d’urbanisme (p. ex. extension des carrières, construction d’un supermarché,…) pour compenser les impacts de leurs projets sur la collectivité (dans le cadre du Code de Développement Territorial Wallon). Activer prioritairement les charges d’urbanismes en nature et non en numéraire : aménagement d’espaces verts publics, rénovation de voirie, construction d’équipement.
• Encadrer l’exploitation des carrières de porphyre de manière à respecter l’environnement et le bien-être des riverains. Réévaluer l’opportunité du projet d’extension de la carrière de Quenast en fonction des critères de santé publique, d’environnement, de pertinence économique, de tranquillité et de bien-être des riverains tant immédiats que plus éloignés. Refuser tout projet déséquilibré et dont la perspective est trop lointaine (scénario maximaliste)
• Aménager les espaces publics de manière conviviale avec davantage de zones consacrées aux piétons et cyclistes ainsi qu’à l’agrément et la végétation.
• Améliorer la réactivité des interventions techniques dans l’espace public en intégrant dans la pratique des services communaux une procédure efficace de suivi des signalements citoyens via Better street)
• Prioriser les travaux publics en fonction de critères objectifs comme l’état de dégradation, l’impact sur la sécurité routière, le gain environnemental, la mobilité douce ou encore l’urgence technique
• Définir une ligne claire du bon aménagement des lieux qui veille à l’intégration harmonieuse des projets d’urbanisme dans leur environnement immédiat, tant bâti que naturel (gabarits, matériaux, utilisation du sol, éléments de patrimoine).
• Remettre en état le riche réseau de chemins et sentiers. Réhabiliter les voies de communication traditionnelles qui relient les différents hameaux et lieux-dits de Rebecq et qui présentent un intérêt pratique (raccourcis piétons), patrimonial et paysager.
• Augmenter le nombre de petits espaces de convivialité dans les quartiers et en assurer l’entretien.
• Installer des fontaines d’eau potable sur les places des villages pour augmenter la convivialité de l’espace public, garantir à tous, sans distinction, un accès gratuit à l’eau potable et prévenir la déshydratation en cas de fortes chaleurs (adaptation des centres ruraux au changement climatique).