Avant les élections, les partis font des promesses, de nombreuses promesses. Et puis au fil de la mandature, un certain nombre de ces promesses restent lettre morte. Pourquoi ?
Les raisons les plus souvent invoquées sont les coalitions post-électorales : « moi je voulais mais c’est mon partenaire de majorité qui veut pas ». On le voit actuellement à d’autres niveau de pouvoir : afin de mieux se positionner sur l’échiquier et sans doute pour préparer le suivant, les fins de mandat sont parfois tendues. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs.
Pour la législature en cours, d’autres raisons sont et seront invoquées : le COVID, la crise en Ukraine, la flambée de prix de l’énergie et de tout le reste etc…
Et puis il y a les promesses post-électorales, celles que font les coalitions. A Rebecq on ne peut pas vraiment parler de coalition, les Engagés ayant été phagocytés dans l’Union socialiste. Ce n’est pas de la médisance électoraliste, prenez le temps de visionner les Conseils Communaux, vous verrez que jamais la voix des Engagés rebecquois ne s’est singularisée (et tant que vous y êtes notez également ce que le MR estime « être dans l’opposition »). Mais nous nous éloignons du sujet que nous voulions aborder ici : les promesses post électorales sont coulées dans un document publié en début de mandat : le Plan Stratégique Transversal que vous trouverez sur le site de la Commune.
Concernant la (re)diffusion des Conseils Communaux on peut y trouver cette promesse :

Comme vous le constatez, on en est nulle part, seul le Président est sonorisé et aucun.e élu.e (que ce soit de la majorité ou des différentes minorités) n’y trouve rien à redire si le public ne les entend que partiellement. Pourtant nous constatons que les vidéos que nous publions (avec les moyens du bord) sont visionnées par, en moyenne, 150 personnes. C’est sans doute bien peu (et surtout révélateur) par rapport aux milliers d’habitants en âge de suivre pareils débats mais c’est de toute manière beaucoup plus que la quinzaine de citoyen.ne.s motivés (et disponibles) au point de venir suivre la séance sur place.
Sans attendre la saison des promesses électorales, Rebecq-Autrement montre d’ors et déjà qu’avec de faibles moyens et de la bonne volonté, c’est possible.
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